• Autrefois très renommée
• Ce fut l’une des grandes panacées médiévales pour ses propriétés vulnéraires
• Espèces vulnéraires ou thé suisse du Codex de 1949 :
  • Feuilles et sommités d'absinthe, bétoine, calament, germandrée, hysope, lierre terrestre, origan, pervenche, romarin, sauge, scolopendre, scordium, thym, véronique ; fleurs d’arnica, pied-de-chat, tussilage ; à parties égales
• Ses feuilles sternuatoires étaient parfois utilisées en tabac, provoquant un éternuement et "dégageant le cerveau"

Parties utilisées

• Feuille, racine, plante entière

Composants principaux de la plante

• Tanins
• Lactones d’amino-alcools : stachydrine (amino-alcool de la famille des bétaïnes)
• Complexe glucosidique
• Acide lithospermique (?)
• Glycosides de phényléthanoïdes : bétonyosides A-F, acétoside, campnéosides II, forsythoside B, leucosceptoside B
• Diterpènes : bétonicosides A-D, bétonicolide dans les racines

Propriétés de la plante

• Béchique, émolliente, expectorante
• Carminative, cholagogue
• Sternuatoire, émétique
• Hypotensive (complexe glucosidique)
• Vulnéraire
• Anti-oxydante
• Une espèce voisine, Stachys lavandulifolia Vahl. est anxiolytique
• L’acide lithospermique est anticonceptionnel et antihormonal

Indications de la plante entière (phytothérapie)

• Bronchites catarrhales
• Toux
• Sinusites, problèmes dentaires.
• Calculs biliaires, brûlures d'estomac, hypertension, migraines et névralgies (?)
• En onguent pour les blessures

Mode d'action connu ou présumé

• Propriétés antihormonales (?) qui seraient dues à l’acide lithospermique (polyphénol ayant des propriétés antigonadotropes, antithyréotropes, antiprolactine)